Comment trouver le bon chidoukh ?

Trouver le bon chidoukh dans le cadre de la tradition juive est un processus délicat et fondamental pour construire et réussir sa vie, car le couple et la famille, sont le réceptacle par excellence de toutes les bénédictions.

Il implique à la fois une approche spirituelle, émotionnelle et pratique.

Voici quelques conseils pour chercher et trouver le bon chidoukh :

1. Clarifier ses valeurs et ses priorités

Avant de commencer à chercher un chidoukh, il est important de réfléchir à ce qui est essentiel pour vous dans un partenaire et dans une relation. Cela inclut :
– Les valeurs religieuses : Quelle importance accordez-vous à la pratique religieuse ? Quelle est votre approche de la halakha (loi juive) et comment voulez-vous la vivre en couple ?
 – Les valeurs personnelles : Réfléchissez à ce qui compte pour vous dans une relation : la communication, le respect, l’honnêteté, la famille, etc.
– Les objectifs de vie : Avez-vous des objectifs similaires sur la famille, le travail, l’éducation des enfants, etc. ?

Cette clarté vous permettra de mieux guider votre recherche et de savoir ce que vous recherchez dans une relation.

2. Le Travail sur soi 

Avant d’aller vers l’autre, il faut faire le point avec soi-même et avec son entourage. Savoir qui on est, et ce que l’on veut.

Il est incontournable aussi de régler les relations défaillantes que l’on entretient avec son entourage ou faire disparaître les liens toxiques. Rétablir des relations paisibles avec celles et ceux qui nous entourent.

Nos sages rapportent qu’il faut être en bon terme avec ses parents, ne pas ressentir de haine ou de jalousie, ou de rancœur par suite d’un chidoukh ou même d’un divorce, avec qui que ce soit. Assainir ses émotions, pardonner et pardonner encore à toute personne avec laquelle nous sommes en conflit. Aborder la rencontre en vue mariage, dans la paix intérieure et extérieure. Le chalom étant le réceptacle de toutes les bénédictions.SI cela est difficile, ne pas hésiter à se faire aider par un professionnel, ou une oreille attentive et bienveillante.

3. Consulter des Chadkhanim (entremetteurs) de confiance

Dans la tradition juive, le “marieur” ou la “marieuse” joue souvent un rôle crucial dans le processus de chidoukh. Il ou elle peut vous mettre en contact avec des personnes qui correspondent à vos critères. Assurez-vous de collaborer avec un “entremetteur” de confiance, qui comprend bien vos besoins et votre personnalité.

4. Impliquer vos proches et la communauté

La famille et les amis proches peuvent souvent être de précieux conseillers et ressources dans la recherche de son âme sœur. Ils peuvent vous recommander des personnes-relais et vous fournir un soutien émotionnel tout au long du processus.

5. Approche spirituelle : prier et avoir la « émouna », la foi

Demander à Dieu de vous guider vers le bon partenaire vous aide à rester centré et patient. La confiance en la providence divine apaise les doutes et l’anxiété associés à la recherche de son(sa) futur(e) conjoint (e). De nombreuses prières et “ségoulot” sont à disposition pour parvenir à cet objectif central de l’existence : mériter de trouver son conjoint pour la vie, dans la multitude des humains sur la terre.

La main du Maître du monde est nécessaire (probablement plus que dans tout autre domaine de la vie), pour réunir les deux âmes créées par l’Eternel car le mariage renvoie au processus originel de la création ex-nihilo de l’humanité issue de la main de D Lui-Même, du souffle divin.

6. Soyez patient et flexible

La recherche du bon chidoukh peut parfois être longue. Il est important d’être patient et de comprendre que trouver la bonne personne peut prendre du temps. Soyez également prêt à être flexible sur certains aspects, sans compromettre vos valeurs essentielles. Certaines caractéristiques ou qualités, qui ne vous semblent pas cruciales au départ, peuvent s’avérer moins importantes à long terme.

7. Éviter les pressions externes

Il est courant que dans certaines communautés, les jeunes ressentent la pression de se marier rapidement. Cependant, il est essentiel de ne pas se précipiter ou de se sentir obligé d’accepter une présentation en vue mariage, uniquement en raison de pressions sociales ou familiales. Prenez le temps nécessaire pour être certain de votre décision.

Dans le monde religieux « chomer neguia », le mariage doit se conclure rapidement, dans les trois ou six mois maximum, parfois en quelques semaines. Rapidement ne signifie pas « précipitation » mais cela signifie que l’on est sûr de soi. Si on ne l’est pas, plutôt que de prolonger un chidoukh, s’interroger sur la validité de cette présentation et discuter du ressenti, en particulier avec son coach.

8. Poser les bonnes questions lors des rencontres

Lorsque vous rencontrez un potentiel partenaire, assurez-vous de poser des questions qui révèlent ses valeurs, ses objectifs de vie et ses attentes concernant la vie de couple. Cela peut inclure des sujets comme la pratique religieuse, l’éducation des enfants, les aspirations professionnelles et familiales, etc.

9. Faites preuve d’ouverture d’esprit

Il est parfois utile d’être ouvert à rencontrer des personnes qui ne correspondent pas exactement à votre « idéal » sur papier. Parfois, les vraies affinités apparaissent au fur et à mesure que vous apprenez à connaître la personne.

10. Équilibre entre raison et émotion

Il est important de trouver un équilibre entre la logique et les sentiments. Le chidoukh repose sur des considérations rationnelles, mais les émotions jouent également un rôle. Vous devez ressentir une connexion, mais aussi vous assurer que la relation repose sur une base solide en termes de valeurs et d’objectifs communs.

11. Ne jamais perdre espoir

  Le processus de la recherche de son futur conjoint, peut parfois être frustrant, surtout si plusieurs rencontres ne se concrétisent pas comme espéré. Il est essentiel de garder une attitude positive, de rester concentré et de ne pas perdre espoir. Nos sages nous enseignent que la délivrance attendue peut se manifester aussi rapidement « qu’un battement de cils ».

En somme, cela demande une combinaison de réflexion personnelle, de prière, d’ouverture d’esprit et de patience. Soyez entouré de personnes bienveillantes et suivez vos valeurs, tout en restant flexible et ouvert au processus.

Notre ASSOCIATION BAYIT SHALEM répond à ce besoin depuis 15 ans, d’abord sous forme de 40 groupes whatsapp puis récemment sous le mode associatif, avec un site internet pratique et sécurisé, en langue française pour l’instant. Nous prévoyons aussi le multilingue pour couvrir toutes les ressources de profils et de coachs.

L’association BayitShalem est composée d’une équipe de chadkhanims/coachs, fiables, compétents, animés de hessed, qui s’occupent des candidates et candidats qu’ils connaissent bien. Certains sont coachs diplômés, d’autres sont des rabbanims de communauté, d’autres des personnes sans titre mais tout aussi intelligentes et intuitives, qui veulent donner de leur temps au service des autres bénévolement. Tous forment le maillon d’une chaîne de solidarité pour que des maisons juives parfaites voient le jour.

Nous avons construit ce cercle vertueux d’entremetteurs aux quatre coins du monde, au fil des années, facilitant grandement la communication et les mises en contact en vue de trouver le bon chidoukh, et aboutissant à de très nombreux mariages solides.

Tous les candidats qui viennent vers nous sont affiliés personnellement à un chadkhan/coach, ont un accès libre à tous les profils et peuvent demander à rencontrer tel ou tel candidat par eux-mêmes. Sur la plateforme, les profils peuvent être visibles ou invisibles. Dans les deux cas, la confidentialité des profils est préservée. Nous organisons également des évènements publiés en ligne.

La proximité constante entre chadkhanim/coaches et candidats au chidoukh permet de cibler les attentes et de trouver “chaussure à son pied”. Toutes ces personnes- ressources effectuent un travail de “dentelle” avec beaucoup d’amour, de bienveillance et de respect, ces critères qui permettent à la bénédiction « d’En Haut » de se réaliser concrètement « en Bas ».

Car il faut savoir que dans ce domaine, la main du Maître du monde est nécessaire, et nous sommes, nous les “marieurs” assis à Sa table pour accomplir Sa volonté, réunir les âmes soeurs et fonder des merveilleux foyers de sainteté et de bonheurs.

J’invite tout célibataire en recherche de son futur conjoint, et tout coach/chadkhan/chadkhanite qui a un peu de temps disponible et des célibataires à aider, à nous rejoindre dans cette belle mitsva de construction de maisons parfaites, où que vous soyez dans le monde.