Trouver une femme, c’est trouver le bonheur, Rav Dan Bokobza שליטא

Cet adage est visible dans plusieurs versets de la Torah et des Prophètes (Nevi’im).
Le livre de Shmuel (1, perek 25) relate l’histoire de l’une des futures épouses du roi David, Avigaïl, qui l’avait empêché de commettre un meurtre volontaire en tuant Nadav, son premier mari.
David voulait assassiner Naval parce qu’il avait refusé d’apporter des vivres à son armée ainsi qu’à lui-même. Sans l’opposition d’Avigaïl, David aurait été en très mauvaise posture face à Hachem car un homicide volontaire n’est jamais pardonnable. Aucun sacrifice ne lui aurait permis d’obtenir le pardon.

« Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide avec lui. » (Berechit 2,18)

Ce passage est une preuve supplémentaire quant au besoin impérieux de chaque homme de partager sa vie avec une femme pour connaître le bonheur parfait.
Hachem a donc créé la femme pour aider l’homme à ne pas trébucher à cause du mauvais penchant. A ce propos, il est important de rappeler ici que H’ava n’a pas fait fauter Adam volontairement.

D’ailleurs, il est étrange de constater que la Torah emploie le mot :
כנגדו = « contre lui », alors que : אתו = « avec lui » serait plus approprié étant donné que la femme a été créée pour être avec l’homme afin de l’aider.
Comme nous l’avons écrit précédemment, le rôle de la femme dans ce monde est d’empêcher l’homme de chuter. Pour ce faire, elle doit multiplier les efforts pour lutter « contre » lui.
Lorsqu’Avigaïl empêche le roi David de commettre un homicide volontaire, elle lui dit par prophétie (Shmuel 1, 25-31) : « Et D.ieu prodiguera du bien à mon maître, et tu te souviendras de ta servante. »
Dans le traité Meguila (14b), Rachi explique ce verset de la façon suivante : en s’exprimant ainsi, Avigaïl suggère subtilement à David de l’épouser au cas où son mari Naval venait à mourir. Selon Rachi toujours, Avigaïl envisage déjà sa future union avec le roi David. De là, nous prenons conscience de l’importance pour l’homme de toujours avoir une compagne pour avancer ensemble sur le chemin tracé par Hachem.
Rambam ne disait-il pas : « considère ta femme comme une reine afin qu’elle te considère comme un roi ? »
La première partie de ce Dvar Torah est tirée du Yalkhout Chim’oni.